Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les mots du français

11 décembre 2009

"Sucrer les fraises" c'est ...

     


"Sucrer   les fraises" c'est   ...
 

Publicité
11 décembre 2009

c'est être sénile, trembler

c'est être sénile, trembler
   

10 décembre 2009

"Mettre les pieds dans le plat"

"Mettre les pieds dans le plat"

Signification
- Commettre une grossière indiscrétion.

Origine

Cette expression apparaît au début du XIXe siècle. Époque où le plat désigne d’abord la partie plate.
Pierre Guiraud y voit le sens « d’étendue d’eau plate » et donc « mettre les pieds dans le plat serait
« agiter les pieds dans la boue ». Mais, il faut avouer que l’expression se comprend encore mieux
avec l’idée du plat comme récipient de cuisine…

9 décembre 2009

"Avoir le bras long" c'est ...

"Avoir le bras long"  c'est   ...

9 décembre 2009

c'est avoir beaucoup de relations

c'est avoir beaucoup de relations

 

Publicité
8 décembre 2009

"Parler français comme un vache

    


         "Parler français comme un vache espagnole"



    Signification
          Parler français avec difficultés.


     Origine
          Les Basques espagnols auraient eu plus de difficultés à parler français que les autres. Vrai ou faux, quoi qu'il on soit, est née vers les années 1850 l'expression <<parler français comme un basque espagnol>>, devenue plus tard, <<parler français comme un vache espagnole>>. 
    


7 décembre 2009

&quot;Croquer le marmot&quot; Signification -

           "Croquer le marmot"

Signification
- Attendre longtemps en se morfondant.

Origine
Il n’est ici nullement question d’ogres ou autres dévoreurs de petits enfants, rassurez-vous ! Le marmot désignait également un petit marteau de fonte, de pierre ou de bois orné d’une figure grotesque qui servait de heurtoir de porte. Quant au verbe croquer, il doit être ici compris dans le sens de « frapper ». Croquer le marmot signifiait donc au XVIe siècle, attendre devant une porte en cognant impatiemment le heurtoir. Notez que d’autres explications furent lancées sur l’origine de cette expression mais se sont avérées sans fondement. La plus célèbre, proposée par Furetière à la fin du XVIIe siècle, reprise par Littré au milieu du XIXe siècle faisait état d’une habitude des peintres de « croquer » (dessiner) des petits personnages sur les murs alors qu’il faisait antichambre.

4 décembre 2009

idiomatique1_4825648b57

4 décembre 2009

&quot;Casser du sucre sur le dos (de


            
"Casser du sucre sur le dos (de quelqu'un)".

Signification
     << Dire du mal (de quelqu'un) en son absence >>.

Origine
 

Les absents ont toujours tort, c'est bien connu.
Et nombreux sont ceux dont les oreilles doivent siffler dès qu'ils ont le dos tourné.

Dans cette expression, on trouve deux parties intéressantes.

Evacuons d'abord le morceau (de sucre) le plus facile.
<<sur le dos>>, c'est ce qui permet de faire porter le fardeau d'une responsabilité quelconque à quelqu'un. Et comme ce dernier n'est pas là pour se défendre, c'est d'autant plus facile.

L'explication de <<casser du sucre>> pose un problème légèrement plus épineux.
Autrefois, non seulement le sucre était un complément alimentaire de luxe (l'expression ne vient donc pas des quartiers pauvres), mais on n'avait pas de belles boîtes rectangulaires contenant des beaux petits morceaux parfaitement taillés et superbement alignés, attendant avec impatience de fondre de plaisir. On disposait plutôt d'un bloc (un pain) de sucre qu'il fallait casser en petits morceaux, au fur et à mesure des besoins.
Tiens ! C'est donc là qu'on casse du sucre ! Mais quel peut bien être le lien avec les méchancetés débitées en l'absence du principal interessé ?

Il ne semble pas facile à faire.
Duneton indique que, dans le "Dictionnaire de Trévoux", au XVIIIe siècle, l'expression "se sucrer de quelqu'un" voulait dire "le prendre pour un imbécile".
Alors le glissement de cette piètre estimation vers "dire du mal de lui" peut se comprendre. De même, on peut imaginer qu'on ait évolué de "se sucrer" vers "casser du sucre", puisqu'il fallait le faire pour sucrer.
Mais malheureusement, rien n'explique pourquoi, dans l'ancienne locution citée par Duneton, il y a cette association entre le sucre et l'imbécillité[1].

<<casser du sucre>> est apparue au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle à la fin duquel le complément 'sur le dos' a été ajouté.
A la même époque, pour les brigands, cela voulait aussi dire 'dénoncer', probablement par la similitude avec "casser le morceau" qui avait la même signification (alors que maintenant, pour dire la même chose, on "mange le morceau". Peut-être parce qu'on n'a plus besoin de le casser ?)

[1] En argot, on dit bien "se sucrer" pour "s'octroyer un bénéfice plus ou moins légitime", ce qui pourrait être facile en profitant de la naïveté de l'imbécile (et on aurait alors un lien, même ténu, entre ces deux termes), mais cette forme n'apparaît que bien plus tard, au début du XXe siècle.


Publicité
Publicité
Archives
Les mots du français
Publicité